CCE 17 MAI 2016: Déclaration

LOI TRAVAIL

Nous souhaitons revenir dans cette instance sur les évènements de ces derniers jours. La loi Travail a été imposée, en première lecture à l’AN, par l’intermédiaire d’un dispositif anti-démocratique : le 49.3. Pour autant, nous continuons à dénoncer son caractère profondément rétrograde pour les salariés et à en demander le retrait. Pour produire du « dialogue social » et améliorer le sort des salariés, nul besoin d’un nouveau code du travail, celui dont nous disposons aujourd’hui le permet. La seule motivation des avocats de cette loi est donc bien faciliter les reculs sociaux, grâce à l’inversion de la hiérarchie des normes, au soi-disant « référendum » ou au démantèlement de la médecine du travail. Une loi qui malgré la tentative d’enfumage, a finalement bien les faveurs du MEDEF, (pour preuve son retour à la table des négociations de l’assurance chômage). La CGT fait aujourd’hui le lien entre cette volonté politique de dumping social, de flexibilité et les discussions engagées à l’initiative de la Direction autour de l’accord « évolution, de la croissance et de l’emploi », qui met notamment à mal la durée du temps de travail et place Thales en bon élève de la mise en œuvre de la politique antisociale gouvernementale.

A ce déni de démocratie, alors que le débat parlementaire avait à peine débuté, nous répondons : Mobilisation ! Partout nous souhaitons qu’elle grandisse, et au vue des positions « droits dans ces bottes » de notre président ce matin, que les actions soit menées pour gagner le retrait de cette loi.

A rebours de cette politique de régressions, nous considérerons qu’il est temps de remettre sur le métier des proposions qui changeront du triptyque baisse de cotisation, flexibilité, libéralisation encours depuis 30 ans : Code du Travail du XXIème siècle : nouveau statut du travail salarié, sécurité sociale professionnelle, réduction du temps de travail à 32h, droits d’expressions des salariés, droits d’interventions des Institutions Représentatives du Personnel.

De la même manière nous appelons la Direction de TAV à mettre un terme à la course à la rentabilité, à favoriser l’emploi, et l’investissement dans les outils de production à la hauteur des enjeux et des moyens financiers aux dispositions de l’entreprise.

A Vélizy, le 17 mai 2016.

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