Accord reprise d’activité :

La première réunion s’est tenue mercredi dernier, la direction du groupe THALES veut, dans un premier temps, précipiter un accord sur l’utilisation de l’Activité Partielle Longue Durée (APLD) sans présenter de données chiffrées et sans donner un état des lieux dans les différentes sociétés ou établissements. Les organisations syndicales CGT, CFDT, CFE-CGC n’envisagent pas de signer ni même de discuter d’un accord sans chiffres et donc sans vision globale. Cela est un préalable, il ne s’agit pas de se contenter du comment on va faire mais du pourquoi on le fait. Malgré tout la direction est rassurante puisque, le Groupe s’engage à ne procéder à aucun licenciement pour motif économique dans le périmètre des établissements ayant recours au dispositif d’activité partielle de longue durée.   

Dans un deuxième temps, la négociation de l’accord débuterai en intégrant l’accord sur l’APLD et en ajoutant des mesures d’adaptation de l’emploi comme l’Engineering Competence Center (ECC, déjà actif, qui permet à des ingénieurs de travailler depuis leur établissement, sur des projets d’autres entités), ou des mesures d’âges (sûrement des propositions de départ anticipé à la retraite), et des mesures particulières sur les mobilités et la formation.

Pour finir, la direction du groupe souhaite également faire recours à la Rupture Conventionnelle Collective (RCC), chose pour laquelle la CGT est claire, ON EN VEUT PAS. Pour faire simple, une RCC vous permet juste de partir avec un chèque, mais sans aucun droit, THALES ne vous aidera pas à retrouver du travail, THALES ne vous proposera pas de faire une formation de reclassement. En résumé une RCC, c’est prend l’argent et débrouille toi.

Résultats enquête & Accord télétravail :

Vous avez contribué au succès de l’enquête qui a recueilli 6000 réponses sur environ 24000 envois. Nous vous en remercions.

Si vous avez des questions, des remarques, des propositions , n’hésitez pas à contacter un élu CGT de votre site ou à par email à : cgt@thalesgroup.com avec comme objet : « Télétravail ».

La 1ère réunion s’est tenue en audio en présence des organisations syndicales (OS) représentatives au niveau Groupe à savoir, la CFE-CGC, la CFTC, la CFDT et la CGT.

La direction du groupe a envoyé un projet d’accord seulement 1h avant le début de la réunion ne permettant pas aux OS d’examiner le texte.

Pour autant, nous avons échangé sur la philosophie de ce nouvel accord.

La direction du groupe a expliqué que son projet est basé sur l’accord actuel mais sous la forme d’un d’accord Groupe et non pas cadre contrairement à l’accord de 2018 (un Accord cadre doit être renégocié au niveau de chaque société, ou pas). Elle annonce vouloir plus de souplesse mais sans excès.

La CGT a présenté les points génériques évoqués dans le tract. Nous avons indiqué que nous nous sommes appuyés sur l’enquête télétravail. La direction du groupe dit ne pas en avoir connaissance alors qu’elle a fait bloquer l’adresse du site.

La vision des OS est relativement commune sur les grands points.

Pour autant, la proposition de la CGT de traiter du télétravail dans la période d’état d’urgence qui pour le moment va jusqu’au 31/12/2020 a été rejetée à la fois par la direction du groupe et les autres OS.

Le calendrier est très court, 2 autres réunions sont programmées les 22 et 28 septembre 2020.

Jeudi 17 septembre défendons l’emploi dans le bassin châtelleraudais :

LA PEUR DOIT CHANGER DE CAMP… Car c’est NOUS, par NOTRE travail, qui créons les richesses et leurs permettent d’accumuler ces richesses.

Dans le bassin Châtelleraudais, 700 emplois directs sont menacés, ce qui représente plus de 3000 emplois indirects. Pour ses entreprises qui licencient en bénéficiant depuis des années des aides de l’agglomération, du département, de la région et de l’état, il est temps de rendre des comptes. Les stratégies de gestion et la crise actuelle ne doivent pas peser sur les salariés.

NE SOYONS PAS PASSIFS, SOYONS SOLIDAIRES, IL N’Y A PAS DE FATALITES POUR LA SAUVERGARDE DE NOTRE SAVOIR-FAIRE INDUSTRIEL, POUR LA SAUVEGARDE DE NOS EMPLOIS, POUR OFFRIR DE VRAIES PERSPECTIVES D’AVENIR A NOTRE JEUNESSE.