Nous espérons, malgré cette période de confinement, que tout va bien pour vous et votre entourage.
En cette fin d’année particulière nous espérons que les fêtes de fin d’année se préparent tranquillement.
Accord APLD :
Après avoir consulté l’ensemble de ses syndiqués et avoir obtenu un avis largement majoritaire en faveur de cet accord, la CGT a signé l’accord APLD.
Tout au long de cette négociation, la CGT n’a cessé d’être force de propositions pour obtenir un accord équilibré garantissant le maximum de droits aux salariés et permettant de préparer l’avenir pour nos activités. Plusieurs éléments fondamentaux ont pu ainsi être intégrés à cet accord :
- L’APLD sera organisée de manière identique par équipe, unité de travail.
- L’APLD se fera sur un maximum de 2 jours d’activité partielle par semaine, sauf circonstance exceptionnelle qui nécessitera l’accord du CSE.
- L’indemnité versée aux salariés en APLD sera lissée par période de 6 mois et sera identique à celle de l’activité partielle suite au confinement, à savoir :
- 100 % de la rémunération mensuelle nette pour les salariés touchant moins de 2 300 € brut
- 92 % de la rémunération mensuelle nette pour les autres, sans effet de seuil à 2 300 € brut.
- Il n’y a pas d’impact de l’APLD sur les jours de congés, ni sur la participation et l’intéressement.
Cliquez ici pour plus d’informations
Consultation CSEC AVS du 03/12/2020 sur le recours à l’APLD :
Lors du CSEC du 3 décembre 2020, les organisations syndicales ont été consultées sur le recours à l’activité partielle au sein d’AVS. La CFDT et la CFE-CGC se sont prononcées POUR, la CGT a voté CONTRE.
La CGT n’a pas voté contre le principe de l’APLD mais contre le recours que souhaite en faire la direction d’AVS. Nous constatons que l’accord n’est pas appliqué correctement pour ce qui concerne les unités de travail et la direction reste campée sur son interprétation de l’accord avec des modalités de mise en œuvre et d’organisations qui n’ont pas été négociées comme telles dans l’accord.
La CGT est POUR l’utilisation de l’APLD, considérant que c’est le meilleur moyen pour lutter contre les baisses de charge temporaire mais elle regrette que la Direction l’utilise comme outil de lissage de charge pour les deux années à venir.
Cliquez ici pour plus d’informations
Télétravail :
Un nouveau confinement a été mis en place le vendredi 30 octobre 2020 pour freiner la propagation de la Covid-19. La CGT Thales est intervenue, au niveau du Groupe, puis au niveau des sociétés et établissements, pour que le télétravail, mesure collective majeure de limitation de la propagation du virus, se mette en place selon les principes suivants :
- Toujours maintenir le télétravail à l’initiative et au volontariat du salarié.
- Pouvoir augmenter jusqu’à 100 % le télétravail pendant cette période de confinement, en fonction réellement des métiers, de la nature du travail, de l’organisation, … et donc effectivement avec une demande du salarié et une discussion et justification du chef de service.
Force est de constater que pour l’instant cela n’est pas encore suffisant et que pour de nombreux salariés leur demande de télétravail n’est pas acceptée ou est minimisée à 1 ou 2 jours.
En raison de l’ignorance des directives gouvernementales par la Direction Thales, la CGT Thales du CSC a du interpeller l’inspection du travail. Cette dernière a saisi la direction du CSC, lui demandant des justifications (à ce jour, la direction n’a toujours pas émis de réponse auprès de l’inspection du travail).
Pour voir le courrier de la CGT ainsi que la réponse de l’inspection du travail, cliquer ici.
Pour pouvoir objectiver et confirmer cette situation, nous avons décidé de mettre en place une consultation, pour vous donner la parole, afin que vous nous indiquiez si selon vous le télétravail est réellement mis en place de façon suffisante ? Vos demandes ont-elles été acceptées ? Pouvez-vous télétravailler suffisamment par rapport à ce que vous permettent vos activités ?
Cliquez ici pour en savoir plus ou accéder au sondage
Un plan pour l’avenir :
Lors de la mise en place de l’activité partielle, la CGT du CSC a entamé une réflexion autour d’un projet qui permettrait de fournir de la charge de travail à tous les salariés.
Quelques mois plus tard en fusionnant des idées CGT et celles des salariés collectées sur le terrain, nous avons monté un projet solide et qui se concrétise.
Nous tenons tout d’abord à vous remercier pour avoir contribué à faire avancer ce projet.
L’esquisse de ce projet a été présenté ce jeudi 3 décembre à notre direction locale ainsi qu’à Éric HUBER. Cet entretien fut constructif et présage une bonne collaboration.
Nous espérons qu’il servira de base à une réflexion commune afin d’adapter l’organisation du site à notre savoir-faire.
Les premiers éléments du projet vous seront communiqués dans un futur proche. Nous nous tenons à votre disposition pour toutes remarques, idées et/ou suggestions permettant de le faire avancer.
Ce projet n’est pas le seul, la coordination CGT Thales groupe a également travaillé ce sujet et a soumis son projet lors de la négociation de l’accord groupe dit « Soutien à l’Emploi ».
Cliquez ici pour en savoir plus
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Pour rappel, voici quelques éléments de contexte :
- Thales veut supprimer 1 300 emplois dans sa filière aéronautique.
- Le Groupe prévoit un chiffre d’affaires 2020 compris entre 16,5 et 17,2 Milliards d’€, avec un Earning Before Interest and Taxes (EBIT : bénéfices avant intérêts et impôts) autour de 8 % du chiffre d’affaires, représentant entre 1,3 et 1,4 milliard d’€ de résultat.
- Le Groupe vient de décider le versement d’un acompte sur dividendes, en prévision des résultats du Groupe en 2020, de 85 millions d’€, qui présage à terme un versement de dividendes autour de 350 millions d’€ en 2021.
Pour la CGT Thales, il est clair que ce plan de suppressions d’emplois est une aberration, que nous refusons. Nous proposons, au contraire, un projet industriel et d’investissements pour préparer l’avenir, et l’utilisation de l’APLD pour passer la période actuelle. A ce titre, la Coordination CGT Thales a interpelé la Ministre de la Défense et le Ministre de l’Economie et des Finances.
Cliquez ici pour voir le courrier.
Mais vous, qu’en pensez-vous ? La CGT Thales vous donne la parole, à travers un questionnaire. Alors n’hésitez pas à vous exprimer, à nous remonter votre avis et vos propositions, pour que nous puissions construire ensemble l’avenir de la filière aéronautique.
Cliquez ici pour en savoir plus ou accéder au sondage.
La CGT a également lancé une pétition : vous pouvez y accéder directement en cliquant ici.
Compte Personnel de Formation (CPF) :
Depuis fin 2014, le CPF a remplacé le Droit Individuel à la Formation (DIF). Le compteur DIF était incrémenté de 20 h par an et vous avez peut-être atteint le plafond de 120 h soit 1 800 € de droits (15 €/heure). Tous les salariés ont jusqu’au 30 juin 2021 pour transférer les heures de leur compte DIF vers le nouveau dispositif du CPF. Dans une nouvelle rubrique « info pratique », qui pour le moment ne comporte que peu d’éléments. A ce jour, environ 20 % des heures du DIF ont été récupérées vers le CPF…. Vous avez la possibilité d’effectuer ce transfert dès à présent, sans attendre le 30 juin 2021, date limite de transfert.
Voici un exemple pour retrouver vos heure DIF sur votre fiche de paie du mois de janvier 2015 :
Cliquez ici pour de plus amples informations et effectuer votre transfert
Présentation du rapport d’expertise sur la situation économique au CSEC :
Une expertise sur les orientations stratégiques ainsi que sur la situation économique et financière de Thales AVS a été menée, par le cabinet Syndex, à la demande des élus mandatés en Comité Social et Economique Central (CSEC). Le rapport a fait l’objet d’une présentation en CSEC le 19 novembre dernier.
Ce qu’il en ressort, c’est tout d’abord que la direction s’est affranchie de tout cadre légal démontrant ainsi son mépris du dialogue social et des organisations syndicales. Elle a consciemment fait le choix de ne pas remettre l’intégrabilité des documents de travail nécessaire au cabinet afin qu’il mène à bien sa mission. En conséquence, les élus du CSEC ont entrepris une action en justice afin de faire la lumière sur l’avenir de l’activité. D’après ce rapport, les effets de la crise ne sont pas si catastrophiques au vu des résultats et ceux-ci pourraient largement être surmontés et gommés par le recours à l’activité partielle de longue durée. Alors qu’elle est la vraie volonté de nos dirigeants ? Le rapport tente de répondre à cette question par le fait qu’ils se saisissent de la crise pour accélérer la transformation numérique, se servent du chômage partiel pour reconnaitre les tâches pouvant être supprimées ou simplifiées et réduire l’avenir du support et du CSC à l’automatisation des salariés.