Et pour l’électricité, la connexion internet, le chauffage ?
C’est un peu plus compliqué pour ces frais, qui peuvent être soumis à appréciations diverses. “Si vous avez dédié une pièce de votre habitation au télétravail, comme une chambre d’ami, vous pouvez déduire un certain nombre de choses, assure tout de même François-Xavier Combe, dirigeant de la société EasyBlue, qui conseille les petites entreprises.
Le site de l’Urssaf donne d’ailleurs cet exemple : pour un appartement de 70 m² dont 10 m² sont utilisés pour le télétravail ; avec un loyer qui s’élève à 370 €/mois, la taxe d’habitation à 35 €/mois et la prime d’assurance à 15 €/mois. Le montant des frais déductibles s’élève, écrit l’Urssaf à 420 x 10 / 70 = 60 €. Le même calcul devrait pouvoir s’appliquer pour l’électricité, internet, le chauffage.
Mais ce ne sera sûrement pas aussi simple. “Il faut être en mesure de tout justifier, relativise Gaëlle Menu-Lejeune. Et donc être le plus pertinent possible.” Ce n’est pas forcément intéressant pour tout le monde, notamment pour ceux qui déclarent d’habitude de gros frais kilométriques, frais qui ont drastiquement diminué. S’il n’est pas garanti, au bout du compte, que la déclaration aux frais réels soit plus avantageuse, c’est l’année ou jamais de tenter le calcul.
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Ces frais liés au télétravail que l’on peut déduire des impôts (franceinter.fr)