Les négociations sur le temps de travail ne sont pas terminées
Pour la CGT TAV les négociations sur le Temps de Travail ne sont pas terminées, elles n’ont jamais « commencé ». La CGT TAV avait proposé aux autres OS de faire une pétition dès décembre 2015, nous avons eu un refus : trop tôt, vacances, PV de désaccord signé par une OS … Tout compte fait maintenant c’est trop tard pour l’aspect unitaire.
Pour la partie SALAIRE, nous devançons le processus, ni trop tôt, ni trop tard, c’est maintenant qu’il faut agir, se préparer.
En effet, la réunion NAO d’analyse de la liasse (bilan effectifs et politique salariale 2015) du 14 janvier confirme qu’il faut se mobiliser : compétitivité, compétitivité … de la part de la direction.
La CGT TAV bouscule les traditions dormantes, dès le 14 janvier, réunion consacrée à regarder dans le rétroviseur, la CGT TAV a donné ses revendications à la direction pour lui fournir une base de travail. Si la CGT TAV accepte de la direction ses meilleurs vœux de bonheur et de santé, elle lui demande d’accepter les siennes de partage des richesses, de justice sociale …
CE QUE LA CGT TAV REVENDIQUE
Considérant :
- Que TAV est en excellente santé ;
- Que la qualification des salariés doit être rétribuée à sa juste valeur ;
- Que les retards de salaires cumulés doivent être rattrapés ;
- Que la revalorisation des salaires est une nécessité économique ;
La CGT TAV revendique :
La reconstruction d’une grille de salaires unique en fonction de la classification, pour revenir à un salaire lié à la qualification du salarié et non au poste de travail, permettant à tous une réelle évolution de carrière, sans barrière infranchissable. Cette grille doit permettre d’arriver à un rapport entre les salaires de 1 à 5 avec un salaire minimum à 2 000 € et, au minimum, un doublement de son salaire (à euro constant) et de sa qualification dans la carrière.
Afin d’arriver à cette grille de salaires unique, et dans l’immédiat, la CGT Thales Avionics demande :
- 5,0% d’Augmentation Générale pour tous avec la décomposition suivante :
- Prise en compte de l’augmentation du coût de la vie = 0,5 %
- Redistribution d’une partie des gains de productivité = 3,5 % pour suivre l’évolution des dividendes toujours en croissance depuis 2009.
- Rattrapage de 2015 sur les gains de productivités non redistribués = 1 %.
- 2% de la masse salariale consacrés aux augmentations individuelles et aux promotions.
- La garantie pour tous d’un salaire minimum de 115% des minima conventionnels. (référence mini annuel sur la feuille de paye).
- L’intégration des parts variables et PVCO dans les salaires de base.
- La prime d’ancienneté identique sur tous les sites calculée sur la base de 115% de la convention la plus favorable
- L’ouverture d’une négociation sur le règlement, dès cette année, de toutes les discriminations (à inscrire dans l’agenda social 2016).
L’ouverture d’une négociation sur la revalorisation des salaires des stagiaires et des apprentis (à inscrire dans l’agenda social 2016).