Consultation sur le projet de réorganisation DID de FLX
Quel avenir Prospère pour FLX ?
Déclaration de la CGT
La direction courant 2019 a informé, les élus membres du CSEC AVS, d’un plan d’actions dans le cadre du projet FLX 2.0.
La crise liée au Covid-19 est passé par là et le projet tient toujours, voir s’amplifie aux yeux de la direction car elle garde cette volonté d’atteindre ses objectifs de rentabilité à tout prix, au détriment d’investissement dans l’outil industriel, la R&D, et de la sauvegarde des compétences pour préparer l’avenir dans l’aéronautique.
Pour garder ces objectifs de rentabilité après Covid-19 la direction décide dans la continuité de FLX2.0 de pondre un projet nommé « New FLX ».
Un des axes clés de ce projet : « Des équipes responsabilisées et collaboratives » comme si elles ne l’étaient pas avant… !!
Dans les faits, les objectifs de cette réorganisation de DID restent exactement ceux fixés avant la crise Covid-19 : « deux fois plus vite pour deux fois moins cher », au détriment de quoi quand l’activité mondiale ralentie ? L’intégration forcée des équipes de Bangalore pour maintenir leur montée en charge quand en parallèle FLX annonce une volonté de recourir à l’APLD de l’ordre de 20% sur tout son effectif sur les deux prochaines années, faut-il comprendre que Thales AVS cherche à financer ses investissements en Inde aux frais du contribuable français ?
La direction est donc prête à sacrifier 1000 emplois et compétences pour garder sa profitabilité de 8 à 10%.
Et quand l’activité redémarrera, et nous n’avons aucun doute là-dessus, la sous-traitance et l’intérim devront palier aux conséquences de cette réorganisation avec la spirale infernale prévisible liée à la perte de compétence et de main d’œuvre stable.
1000 emplois en moins sur 4000 de FLX c’est énorme ! Le secteur aéronautique est à l’aube d’une révolution technologique et industrielle, la reprise du secteur passera aussi par l’innovation, Thales souhaite-t-il passer à côté ? Pourquoi sacrifier l’emploi là où il faudrait au contraire investir massivement pour s’imposer comme acteur majeur du secteur aéronautique de demain ?
Aucune leçon n’as été tirée de la crise Covid.
Ainsi la direction enfermée dans ces objectifs de rentabilité préfère utiliser les aides publiques pour détruire les compétences et pour accélérer la délocalisation plutôt que pour construire l’avenir.
En effet, nous venons de subir une crise mais une autre s’annonce déjà, bien plus puissante qui bouleversera de manière profonde le monde de l’aéronautique demain, la préoccupation d’un bon gestionnaire devrait être de préserver et de développer les qualifications, de financer des projets préparant cette transition. La CGT et les salariés peuvent légitimement se demander si le patronat est en capacité de gérer cette entreprise !
Résultat du vote:
- La CGC a fait une déclaration et n’étant pas convaincu par le projet s’abstient.
- La CFDT par sa déclaration a demandé l’arrêt immédiat du projet et a voté contre
- Après lecture de la déclaration ci jointe, la CGT vote contre.