La direction a annoncé le transfert du spatial à Ulm avec, à la clé, 188 postes en moins à Vélizy, dans le fameux plan vision 2025

Les salariés qui voient leurs postes supprimés réclament des formations, des mutations selon leurs désirs et des augmentations de salaire pour les changements de poste imposés par la polyvalence.
La direction ne veut rien entendre.
Pour justifier son refus, elle invoque le fait que la CGT n’ait pas signé le plan 2025. La direction veut en réalité que les syndicats soient complices de ces suppressions de postes … et se moque bien des souhaits des salariés.
La direction avait toute la liberté d’appliquer de manière unilatérale les mesures figurant sur le projet d’accord vision 2025.
A titre d’information l’accord vision 2025 concernait les établissements de Thonon AVS et Vélizy AVS avec des mesures différenciées. La problématique de Thonon n’était pas la même que celle de Vélizy : pour Thonon la direction devait gérer une décroissance d’activité et pour Vélizy l’arrêt de l’activité Spatial et une grosse partie de la mécanique générale.
De par ce constat, la CGT, dès le début des discussions, avait demandé à la direction d’AVS de faire un accord par établissement. Ce qui a été balayé par la direction. Au final dans l’accord proposé à signature ne figurait ni projet réel pour le maintien d’activités dans l’établissement de Thonon AVS, et donc sa pérennité, ni engagement clair de la direction pour accepter les demandes de formation des salariés de Vélizy. De plus pour l’établissement de Vélizy aucune compensation n’était prévue pour les mobilités des salariés concernés par les transferts d’activités à Ulm et à Thonon.
C’est pour toutes ces raisons que la CGT n’a pas ratifié cet accord. Seul un syndicat sur trois l’a fait.

La direction d’AVS voulait juste que la CGT soit complice de son projet de suppression de postes et surtout la validation pour un PSE au rabais.

Les médias et certaines organisations syndicales soi-disant réformistes font passer la CGT pour un syndicat dogmatique et qui ne signe aucun accord.

Ne vous laissez pas berner par ces marchands d’illusion qui ne défendent que la classe dominante et non les salariés. La CGT lutte contre toutes les injustices sociales. Elle signe des accords quand ils vont dans l’intérêt des salariés. Pour preuve elle a signé tous les accords AVS jusqu’à l’arrivée de Mme Assouad.

Depuis l’arrivée de cette dernière, les attaques contre les salariés n’ont cessé de s’accumuler : 1ère année NAO 0€ (avant la lutte des salariés), 2ème année suppression de plus 1000 postes dans AVS France avec pour ces deux années la fin de la rétroactivité au 1er janvier de la politique salariale, 3ème année, suppression des CSE de Vélizy, Thonon, Moirans Rad regroupés en CSE MIS et suppression des CSE Moirans LCD et Valence regroupés en CSE AURA FLX.

Le dialogue social ne cesse de se dégrader.

Sa boussole est de faire plus de résultats financiers avec moins de salariés.

Sauf qu’en agissant ainsi ce sont les salariés qui trinquent : surcharge de travail, manque de reconnaissance, désorganisation du travail, mauvaises conditions de travail, RPS etc. Les RHs créent des pseudos outils pour soi-disant réduire les RPS, en réalité c’est juste pour se donner bonne conscience et se protéger du pire. Les salariés ne sont pas dupes.

Face à ce constat la CGT se battra bec et ongles pour défendre vos intérêts.
Sans un vrai contre-pouvoir, une démocratie ne peut pas fonctionner. Contrairement à d’autres organisations syndicales la CGT n’est pas dans l’accompagnement.
Accompagnement = régression sociale.

Vous comprendrez qu’à chaque fois que la CGT s’organisera pour réunir les salariés afin de faire cesser ces agissements, la direction s’opposera.

Le 13 octobre 2022, nous en avons encore eu un exemple quand elle s’est opposée à la tenue d’une réunion d’information syndicale sur l’accord Egalité Hommes-Femmes.
Elle a fait pression sur les responsables de service pour dissuader les salariés de s’y rendre en leur faisant croire qu’ils ne seraient pas payés ! Or un accord Groupe donne droit à 1/2 journée payée par salarié pour discuter de tout nouvel accord.
Comme on le voit, la direction utilise toutes les méthodes pour nous dissuader de discuter entre nous. Elle utilise le mensonge, les menaces pour nous empêcher de prendre conscience de nos intérêts de travailleurs. La réunion s’est tenue malgré tout parce qu’on ne s’est pas laissé faire.
L’attitude de la direction révèle son inquiétude : de plus en plus de salariés se mettent en grève, un peu partout dans le pays, pour exiger des augmentations de salaires, des embauches. Le mécontentement est alimenté par l’inflation et les profits records.
Selon l’Insee l’inflation pour le mois de novembre 2022 sur l’alimentaire est à 14 % et les produits frais à 18 %. On ne parle même pas du prix de l’énergie qui est en train d’exploser.
C’est le moment de saisir toutes les occasions de discuter pour préparer notre riposte sur les conditions de travail et les salaires.

Si vous voulez une CGT forte qui défend vos intérêts, VOTEZ massivement pour la liste CGT du 16 au 18 janvier 2023

Vélizy, le 24 novembre 2022