Dossier sur le Rassemblement National

Bizarrement beaucoup d’électeurs et d’électrices du RN pensent que ce parti va défendre le monde du travail, les salariés sans se poser la question de la signification du mot droite accolé à extrême (extrême-droite). Or ce qualificatif est pleinement assumé par le RN comme un marqueur de son appartenance à la droite traditionnelle.

Entre une droite Macron camouflée en dépassement des partis, les LR en droite historique et le RN, les différences dans les programmes politiques pour ces formations se résument à l’épaisseur d’un cheveu. Ce qui distingue le RN ? C’est, qu’à ce programme d’essence ultra-libérale, se superpose une dimension particulière : la haine. La haine des syndicats, la haine des homosexuels, la haine des non européens, la haine des musulmans. Et pour la place des femmes, elles sont renvoyées au statut de « poule pondeuse » et assignée à résidence pour s’occuper des tâches domestiques.

Vous pouvez légitimement avoir le sentiment de trahison par celles et ceux qui se sont succédés au pouvoir ces dernières années mais penser que le RN sera un bon exutoire est une funeste erreur.

« Jamais le RN ne défendra les travailleurs … », une vidéo de Sophie Binet sur BFM TV (19/06/2024)

https://www.youtube.com/watch?v=wjT0rQONz60

Appel à se mobiliser samedi 22 et dimanche 23 juin

Le RN : double langage, faux visage

L’affrontement rhétorique entre les politiques fait rage pour séduire les plus
modestes. On parle d’augmentation des salaires, d’augmentation du pouvoir
d’achat…, sans jamais se poser la question de ce qui se cache derrière la
surenchère verbale.
En garant fidèle du capitalisme, l’extrême droite s’est toujours positionnée
aux côtés du patronat. Pour cela, elle s’est toujours opposée à l’augmentation
des salaires. Mais face aux salaires qui stagnent et à l’inflation qui enfle, le RN
n’a pas d’autre choix que de tenter de donner le change, faisant croire qu’il
œuvre pour les plus précaires, tout en épargnant le patronat [../..]

Combattre l’extrême droite, ce mouvement mortel pour notre démocratie

Hier comme aujourd’hui, les syndicalistes doivent être dans l’action contre la propagation des idées d’extrême droite. Au quotidien, dans le cadre du travail mais aussi au sein de nos cercles amicaux et familiaux, la bataille des idées est rude face à une extrême droite en voie de notabilisation en France et multipliant en Europe les alliances politiques avec la droite néolibérale et conservatrice.
La banalisation des idées d’extrême droite est un véritable fléau.

L’extrême droite, l’amie du capital

Sous un discours aux apparences sociales, l’extrême droite porte les intérêts des puissant·es, au détriment des travailleuses et travailleurs, des personnes privées d’emploi et des retraité·es.

Face à l’extrême droite, le front populaire !

Macron ouvre les portes du pouvoir à la famille Le Pen et l’extrême droite.
À la suite de ce résultat dramatique, le président pyromane tente un ultime coup politicien.
En choisissant la dissolution, à ce moment-là, le président espère se poser une nouvelle fois en recours face à l’extrême droite, alors qu’il n’a cessé de lui faire la courte échelle, notamment avec son ignoble loi « asile et immigration ». Cette manipulation des institutions pour son seul profit politique est inacceptable !

Fédération des Travailleurs de la Métallurgie, enjeux des législatives : un véritable enjeu !

Les élections européennes ont amplifié la crise démocratique : la moitié des citoyens ne se sont pas déplacés pour voter. Parmi les votants, l’extrême droite a recueilli plus d’une voix sur trois. La FTM CGT mesure le caractère gravissime de la situation des élections du 9 juin.

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