Les salarié·e·s de la société AKKA sont sous la menace d’un PSE annonçant 900 suppressions d’emploi dont 800 à Toulouse. Afin d’arrêter ce projet destructeur d’emplois, l’intersyndicale a appelé les salarié·e·s à se mobiliser jeudi 21 janvier devant leur entreprise sur le site de Blagnac Andromède. La CGT des entreprises de l’aéronautique du bassin toulousain était là pour soutenir ce mouvement : CGT Airbus, Latécoère, Thales, Cap Gemini, Atos, Expleo, Mecahers, …
La CGT est la seule organisation syndicale qui défend l’emploi de l’ensemble de la filière aéronautique.
Lutter contre les destructions d’emploi dans cette filière c’est préserver les compétences et préparer la reprise, l’aéronautique ne va pas disparaître avec la crise de la Covid ! C’est aussi préserver les emplois dans les domaines du commerce et des services, dans les villes, dans les villages.
Des prises de paroles, visibles sur la chaîne YouTube de la Coordination Aéronautique CGT, ont rappelé les enjeux de cette lutte et l’importance de l’implication des salarié·e·s pour sa réussite.
Une belle couverture médiatique a aussi mis en lumière ce mouvement :
- Aéronautique : 800 postes supprimés chez Akka Technologies à Blagnac, les salariés mobilisés pour sauver leurs emplois (francetvinfo.fr)
- Blagnac. Aéronautique : les salariés d’Akka ne veulent pas se faire hara-kiri – ladepeche.fr
- Toulouse : Touchés de plein fouet par la crise de l’aéronautique, les salariés des sous-traitants sur le pont (20minutes.fr)
L’après-midi même de cette manifestation la direction d’AKKA annonçait dans les média que le PSE ne concernerait plus que 650 emplois.
Elle justifie de fait une lutte qu’il convient d’amplifier !
Défendre l’emploi chez les sous-traitants de l’aéronautique, c’est défendre nos emplois et l’avenir de notre région !