A l’initiative de la CFDT et de la CFE/CGC d’AVS le boycott s’interrompt. La CGT se voit donc contrainte à cesser aussi le boycott.
Nous tenons à remercier celles et ceux qui se sont mobilisé-e-s depuis plus d’un mois maintenant quelles qu’en soient les formes (débrayage, réunion d’information, …) pour tenter de peser dans le rapport de forces. Si la direction d’AVS a dû faire évoluer sa politique salariale, la mobilisation sur le terrain n’est certainement pas étrangère à ce résultat en plus du boycott.
Pouvons-nous nous en satisfaire ? Évidemment NON ! La politique salariale imposée par la direction d’AVS et du Groupe Thales reste inacceptable tant dans le fond avec une enveloppe en inadéquation avec les investissements de chacun et chacune, et les résultats financiers du Groupe, que dans la forme avec la fin de la rétroactivité à janvier et de pseudo négociations.
Notre constat
La mobilisation dans les établissements d’AVS était trop contrastée. Un 3ème collège trop peu représenté dans le mouvement. Nous craignons que cette séquence autour de NAO inédites dans son misérable contenu ne soit … qu’un test de nos directions pour mesurer la capacité d’indignation du collectif de travail. Une mise en bouche au «monde d’après» qui nous attend, fait de délocalisations, de destructions d’emplois, de baisse relative des salaires, d’augmentation de la flexibilité, etc. Les NAO à cet égard auraient dû être un moment de levée en masse du collectif de travail.
Notre proposition
La CGT AVS ne peut pas se satisfaire de cette situation sur les NAO comme sur d’autres sujets. A un moment tous et toutes nous devrons prendre nos responsabilités pour nos emplois d’aujourd’hui mais aussi de demain, pour nos conditions de travail, pour nos salaires, en résumé :
« pour notre dignité de salarié-e »
C’est pourquoi nous vous donnons rendez-vous au mois de juin sous des formes à déterminer ensemble. Rien n’est joué !